BIM BAM BOM : un nom qui claque pour une vision du BIM en trois temps

Bien avant que l’acronyme ne devienne une norme dans le secteur de la construction, l’équipe fondatrice de BIM BAM BOM arpentait déjà les salons et les bureaux d’architectes pour faire connaître les vertus du BIM et les potentialités de Revit, logiciel d’Autodesk encore méconnu en France.

Pendant quatre années, ces pionniers ont évangélisé un marché en gestation, au fil de démonstrations et de formations où la même plaisanterie revenait inlassablement : « BIM?? Comme BIM BAM BOOM?? » Un jeu de mots devenu, au fil du temps, une signature. Ce clin d’œil, l’équipe en a fait un nom. Pour ne pas oublier les premiers échanges, souvent teintés d’humour, avec ceux qui sont aujourd’hui leurs clients, partenaires ou prescripteurs.

Mais BIM BAM BOM ne s’est pas contentée d’un nom accrocheur. Elle y a aussi donné une profondeur conceptuelle, inspirée de l’évolution des pratiques aux États-Unis. L’acronyme devient alors un fil rouge pour penser la modélisation comme un processus structurant à toutes les phases d’un projet :

BIM – Building Information Model : la maquette de conception, socle numérique du projet, où se croisent les intentions architecturales et les données techniques.

BAM – Building Assembly Model : la maquette d’assemblage ou d’exécution, qui reflète une volonté croissante de recours à la préfabrication et d’optimisation des chantiers.

BOM – Building Operation Optimization Model : la maquette d’exploitation, pivot de la maintenance, de la gestion et de l’optimisation des bâtiments sur le long terme.

Une manière claire de faire passer un message : le BIM n’est pas un outil, mais un processus global, vivant, évolutif. BIM BAM BOM, c’est donc autant un manifeste qu’un clin d’œil. Une entreprise qui, fidèle à ses débuts, continue de faire avancer la digitalisation du bâtiment avec pédagogie, méthode... et une pointe d’autodérision.